Bonjour à vous tous, je me présente, Jean Luc et je fais partis de l’Hospitalité Diocésaine de Toulouse. C’est mon ami, mais non seulement ami mais bien plus encore, il est mon Père en spiritualité et Frère en Humanité et Service, et c’est donc le Père SIMONE que beaucoup d’entre vous connaisse qui m’a convié à vous parler de l’Hospitalité ou nous œuvrons ensemble, et avec bien d’autres au SERVICE de notre prochain.

 

Et bien allons-y, vous ne connaissez peut-être pas l’Hospitalité Diocésaine de Toulouse, je développe.

 

Qui sommes-nous ?

Tout simplement un groupement de bénévoles chrétiens engagés dans l’accueil et l’accompagnement, de pèlerins ainés et souffrants d’handicaps désireux de se rendre à LOURDES en pèlerinage.

Nous venons de tous bords, de tous milieux sociaux culturels, de tout âges, nous avons tous nos lots de problèmes et questionnements, croyants et non croyants, pour certain en recherche ou en approfondissement de leurs foi.

Tous bien différents et uniques, mais unis dans une même cause qui nous anime LE SERVICE.

Nous nous nommons, Hospitaliers.

 

Hospitaliers ?

Non pas à prendre dans le sens de membres hospitaliers d’un hôpital, bien que nous prodiguions des soins par l’intermédiaire de notre service médical, mais plutôt dans le sens d’accueil, d’hôte, nous nous voulons et devons d’être hospitalier envers l’autre. Et ce, nous le vivons dans les deux sens du terme, aussi bien l’hôte qui reçois qui donne l’hospitalité mais aussi l’hôte qui est reçus et reçois, car durant ce temps partagé auprès de nos frères pèlerins et hospitaliers nous faisons bien plus que servir, mais bien recevoir.

Les hospitaliers permettent donc de rendre possible, au travers de leurs services, l’accueil des pèlerins dans le Sanctuaire de Lourdes, afin de leur permettre de vivre la rencontre avec Marie dans les pas de Bernadette.

 

Être hospitalier c’est quoi ?

C’est une démarche de SERVICE

C’est prendre du temps, et de le donner au service de l’autre, surtout quand cet autre est une personne âgée, malade ou handicapée. Mais non seulement, ce peut être aussi un autre hospitalier en demande d’écoute.

C’est offrir une oreille attentive à une personne en attente d’être écoutée, en attente de pouvoir partager son histoire, ses souffrances, ses joies, ses espoirs…et de rester discret.

C’est se rendre disponible, par un geste, par une parole, par un regard, un sourire.

 

C’est aussi une démarche spirituelle

Adapté à chacun, nous la menons comme nous le désirons, à son rythme à sa manière.

Être hospitalier (ère) c’est cheminer et prendre part au pèlerinage, prendre un temps pour Dieu, pour l’autre et pour sois.

Ce sont parfois des moments de prières personnelles, en petit groupe, ou avec les personnes malades et handicapées, peut être en diocèse lors de la journée diocésaine, ou encore avec l’ensemble des pèlerins de Lourdes dans une même communion de foi. Cela peut être aussi un moment de recueillement, seul, un soir, devant la grotte à laisser prières et pensées portées par le murmure de l’eau de la source qui s’écoule.

Ces moments privilégier nous apportent réflexion sur notre cheminement de foi, de vie, une remise en question hors du tumulte journalier de nos vies trépidantes. C’est se ressourcer et profiter aussi de l’eau fraiche et cristalline de la grotte, en profiter pour y boire et s’y laver.

 

C’est également respect et attention

Faire partie d’une grande famille au service des personnes malades et handicapées, requiert vigilance envers l’autre. Quel que soit le service ou nous œuvrons nous entrons irrémédiablement en communion avec la personne que l’on sert, on ne peut s’empêcher de lui adresser la parole ne serais ce pour la saluer, de cette salutation s’engage un dialogue et sans suit des sourires. Un lien se créé et nous nous confions, cet échange ouvre les cœurs et apaise l’esprit du pèlerin comme de l’hospitalier, nous somme hôte et devenons hôte.

 

De vouloir croire que nous donnons, nous recevons.

Les services

Qu’est-ce que l’on me donnera à faire ?

Accompagner les personnes souffrant d’handicaps, c’est d’abord être pèlerin avec eux.

Selon l’âge et l’ancienneté au sein de l’Hospitalité, l’hospitalier(ère) est affecté à divers services, il assiste les pèlerins afin de lui rendre un pèlerinage serin.

 

Prise en charge des pèlerins pour le transport à Lourdes

Encadré par nos ainés hospitaliers et parrains, nous accompagnons les pèlerins lors de leur déplacement pour rejoindre Lourdes dans des bus spécialement prévus à cet effet, certains sont médicalisés pour l’accueil d’handicapés.

 

Service bagagerie

Des hospitaliers sont employés à la répartition des bagages et effets personnels dans les chambres des pèlerins.

 

Service restauration

Certains d’entre nous servent les repas aux réfectoires, d’autre aident à la prise du repas pour les pèlerins à qui nous devons porter cette attention et enfin à d’autres incombe le nettoyage des lieux après restauration.

 

Service navette

Il s’agit du transport des pèlerins du bâtiment Accueil Notre Dame vers les lieux d’offices et rassemblements.

Tous les hospitaliers (ères) de plus de 16 ans, sont employés à la traction des voiturettes et l’acheminement des pèlerins sur les lieux de rencontre.

 

 

Service chambres

Les hospitaliers (ères) expérimentés sont aux services des pèlerins dans les chambres, employés à la toilette, l’habillage, le levé et couché des pèlerins ainsi que l’entretien des lieux.

 

Oui mais, je n’ai ni expérience, ni diplôme

Hospitalier ne signifie pas infirmier.

Si vous avez du cœur, si vous êtes prêt à donner un peu de votre temps libre, C’est déjà gagné. Le reste, on l’apprend au contact des pèlerins, des autres hospitalières et brancardiers.

Nous avons également des « professionnels de la santé » (kinés, infirmières, médecins) qui nous accompagnent.

 

Ma participation vous sera-t-elle vraiment utile ?

Chaque année, grâce au Pèlerinage Diocésain, environ 300 pèlerins rejoignent Lourdes

Pour certains, c’est la seule sortie de l’année ; pour d’autres, l’occasion de revoir des amis, de se sentir moins isolé et, bien sûr pour la majorité d’entre eux, le désir de passer quelques jours auprès de Notre-Dame.

Chaque bonne volonté est donc appréciée pour encadrer les pèlerins malades et invalides.

Grace à votre participation vous rendrez possible l’accueil d’un pèlerin.

 

A quel âge puis-je être hospitalier ?

L’Hospitalité de Toulouse accueille les volontaires de tous âges. Pour les jeunes mineurs, ils se trouvent accompagnés de leurs parents hospitaliers.

Nous accueillons également au pèlerinage de printemps (se déroulant sur un weekend) les jeunes en groupe constitués de scouts, aumôneries, … ils restent sous l’entière responsabilité de leur encadrement.

 

A-t-on des moments de repos ?

Comme dit l’adage « après l’effort, le réconfort », eh bien oui en soirée lorsque certain d’entre nous s’affairent au couché des pèlerins, le Père SIMONE anime moments de prières et temps « spi », et à l’issus nous nous retrouvons et passons un moment festif. Mais sans trop tarder en soirée car un bon service demande un bon état physique, et du repos.

 

De nos faiblesses, de nos paresses de nos états d’âme plus rien n’a de prise durant le pèlerinage.

De fatigue dû à des kilomètres parcouru, pour certain des nuits de garde auprès des pèlerins, nous sortons certes un peu fatigué physiquement, mais oh combien regonflé à affronter la vie de tous les jours

De moments de partage fraternels, nous apprenons à, à nouveau nous connaitre et bien souvent nous nous découvrons au travers de l’autre.

 

Au plaisir de peut-être se rencontrer au pèlerinage du 25 au 28 aout.

Je vous invite à continuer l’information, ou vous inscrire :